La Dépêche de l’Union

Nous allions laisser filer l’année sans nous pencher sur ce qui est probablement le plus important sujet qu’il convienne de célébrer (en fait d’ailleurs, probablement le seul qui est un réel intérêt si l’on regarde ce à quoi les médias consacrent leur temps)… Enfin quoi, ne serait-il pas préférable de véhiculer de l’information positive et de faire la promotion de ce qui est à portée de nos mains ?

Ce qui est incroyable en notre magnifique langue est sa capacité au double-sens et la liberté qu’elle offre à son interprétation : Que fait-on lorsque l’on remercie quelqu’un ?… On le renvoie ou on salue son action ; Avouez que la conclusion est bien différente. Alors qu’en est-il exactement pour le couvre-feu : Doit-on comprendre qu’il a été institué pour nous protéger ou qu’il reconnait tacitement sonner le glas de tout un pan d’activité ?… Bars, restaurants, discothèques, salons…

Regardez-moi la tête de ces joyeux bambins et attardez-vous sur la forme singulière des bouteilles qui trônent sur table… rien d’étonnant en fait puisqu’il faudra attendre 1956 pour voir le vin interdit à la cantine. Il faut dire qu’à l’époque, la cigarette se fume librement, l’excès de vitesse n’ôte aucun point et le lait se boit cru tout comme les fruits se mangent à pleines dents directement dans l’arbre.